Partir 1 an à l’étranger, ça fait rêver ! En année sabbatique ou en partant à l’étranger pendant plusieurs mois, on vit inévitablement certaines expériences. Certaines sont contrôlées, d’autres non. Certaines sont voulues et recherchées, d’autres nous tombent dessus sans qu’on s’y attende.
Tous ceux qui sont partis 1 an à l’étranger ont ajouté à leur vie des expériences aussi uniques qu’inattendues. Ils en reviennent grandis et changés. Nous aussi, qui écrivons les articles, qui faisons tourner le site ou vivre notre présence sur les réseaux sociaux, tous membres de l’équipe d’AnneesSabbatiques.com, nous avons vécu des expériences drôles, difficiles, marquantes, intenses, qui font les meilleurs souvenirs d’une année sabbatique.
Voici ce qui nous est arrivé, à nous, membres de l’équipe d’AnneesSabbatiques.com, durant nos voyages à l’étranger.
[bctt tweet=”En partant à l’étranger, plus une expérience est inattendue, plus elle restera inoubliable ! “]
Aline, éditrice en chef :
C’est après trois mois de voyage en Australie que j’ai rencontrés mes premiers problèmes : je n’avais plus d’argent. J’avais mal estimé mon budget et j’avais prévu trop de choses sans imaginer que je puisse arriver à court d’argent. C’est comme ça que je me suis retrouvée en Tasmanie sans boulot et avec seulement 90$. A ce moment, j’ai cru que j’allais devoir rentrer en Belgique.
C’est alors qu’une amie m’a mise en contact avec une connaissance australienne qui habitait dans le coin. C’est comme ça que j’ai rencontré Stuart. Je l’ai rapidement mis au courant de ma situation et il m’a alors présentée à ses parents, un couple de retraités habitant à Hobart. Ils m’ont généreusement proposé de m’héberger le temps que je retombe sur mes pattes.
Finalement, j’ai passé deux mois chez eux à leur cuisiner des petits plats et à aider à faire le ménage. Leur générosité s’est transformée en amitié, puis sans doute un peu en amour. C’est sûrement la plus belle rencontre de mon année à l’étranger et aujourd’hui, 6 ans plus tard, je sais que j’ai toujours une ‘famille’ en Australie.

Ariel, rédacteur en chef :
Il y’a deux ans, pendant mon année à l’étranger, je voyageais en sac à dos en Amérique du Sud. Mon voyage me portais dans les Andes boliviennes, accompagné de deux formidables compagnons de route. Alors, l’un d’eux se mit à rêver de l’ascension du Huayna Potosi : montagne de 6000m surplombant La Paz. Malade depuis des jours à cause de l’altitude et souffrant du vertige, je me laisse embarquer, peu confiant. L’ascension dura trois jours, et l’effort physique était multiplié par le manque d’air lié à l’altitude. Au final, je ne parvins pas au sommet : un mal de tête m’interdisant de m’aventurer au-dessus des 5400m.
Pourtant, j’en retire tout de même cette satisfaction : j’ai vaincu mon vertige. Pas pour toujours bien sur ! Mais l’espace de quelques jours, aux bords des ravins, sur les flans d’une montagne, pendant mon année sabbatique, j’ai dépassé mes limites.

Céline, rédactrice :
J’ai parcouru l’Indonésie d’ouest en est. Pendant un mois, je suis passée des montagnes de Java aux temples de Bali. Ce voyage en sac à dos de plusieurs centaines de kilomètres m’a permis de découvrir une partie de l’Asie du Sud-Est. Durant ma dernière semaine sur le sol indonésien, je suis passée du sommet du mont Rinjani, situé à 3726 mètres d’altitude, aux profondeurs des eaux de l’océan indien. Les îles Gili au large de l’île de Lombok, sont reconnues pour leur biodiversité marine. Jusque là, je n’avais jamais fais que du ‘snorkelling’, ne m’aventurant qu’à quelques mètres de profondeur. Pourtant cette fois, je me suis laissée tenter par les eaux cristallines, et quatre jours plus tard, je suis retournée en Belgique avec mon brevet de plongée en poche !

Raphael, fondateur :
J’ai bien hésité à choisir l’histoire que je raconterai ici. Je mets donc de côté celle où je tombais sur des bébés requins alors que je surfais en Australie, celle de l’ascension du volcan actif le plus haut du monde, de la descente en auto-stop de Bruxelles jusqu’au Maroc, ou mon saut en parachute. Encore que je pourrais raconter l’histoire où j’ai trouvé, dans la forêt amazonienne, une tarentule à l’intérieur de ma chaussure alors que je tentais d’enfiler celle-ci. Ou même celle où je vécu pendant une semaine dans une communauté aborigène en Australie.
Plutôt, je vais vous parler de cette idée débile, qu’on avait eue avec Tom et Julian, rencontrés sur un site de co-voiturage en Australie, également âgés de 18 ans et tout aussi stupides et inconscients que moi à l’époque. Nous avions longé la côte ouest de l’Australie à la recherche de vagues pour surfer. Ne trouvant pas notre bonheur dans la mer, Julian, propose de tenter un autre style de surf, cette-fois ci sur le toit de la voiture. Il appelait ça « roofsurfing ». Voici la preuve en image:
