Tu as envie de prendre une année sabbatique et tu cherches une solution pour mettre des sous de coté rapidement ? Tu n’as pas forcément envie de rester dans ta ville natale ou vivre chez tes parents afin d’économiser ? Tu as envie de voir un bout du monde sans avoir à économiser durant des mois ?
Sache que c’est tout à fait possible, car en tant que Belge, Français ou Suisse, tu as la possibilité de travailler depuis l’étranger et dans certains de ces pays, il est possible d’épargner encore plus rapidement. La vie dans certaines régions du monde est également beaucoup moins chère que chez nous et tu peux utiliser cette différence de prix à ton avantage. Certaines de ces régions, comme l’Asie du Sud Est, l’Amérique du Sud et l’Amérique Centrale, sont particulièrement prisées par les jeunes voyageurs.

Comment faire ?
Choisir le pays ou la ville dans lequel tu vas travailler de manière stratégique
Le concept est simple : un travail similaire n’est pas forcément rémunéré au même montant dans tous les pays. Par exemple, si tu décides de faire un travail de saison en France, comme la cueillette des fruits, tu gagneras nettement moins que si tu décides de faire le même job en Australie.
Le programme Vacances-Travail (possible via les « Permis Vacances-Travail » (PVT)), te permet de travailler hors des pays européens, comme le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon ou la Corée du Sud. Certains de ces pays te permettent également de récupérer tes fonds de pension et/ou tes taxes lors de ton départ, rendant ce concept encore plus attractif financièrement.
Si tu préfères rester en Europe, sache que certains pays sont également réputés pour payer plus, comme les pays Scandinaves, la Suisse le Grande-Bretagne ou le Luxembourg. Pourquoi ne pas te renseigner et voir si tu as le bon profil (visa, limite d’âge, nationalité, etc.) pour y travailler ?
Se serrer la ceinture
Logiquement, si les salaires sont plus élevés que chez nous, c’est aussi le cas du coût de la vie (logement, nourriture, transports, etc.). Tu dois donc tenter de gagner le plus possible, tout en dépensant le moins possible.
N’oublie pas que ton objectif n’est pas de gagner de l’argent le plus vite possible, mais bien d’en épargner le plus vite possible.
Par expérience, si tu vis hors des grandes villes et loin de toutes les tentations qui vont avec, tu économiseras ton argent beaucoup plus rapidement. Par exemple, en travaillant dans une ferme en Australie, je gagnais entre 700 et 1.000$ (AUD) par semaine et en dépensais moins de 200.

Choisir stratégiquement le pays dans lequel tu vas dépenser ton argent
Après avoir récolté suffisamment d’argent, la plupart des gens voyagent dans le pays dans lequel ils ont travaillé. Si tu choisis de voyager dans des pays moins chers, ça te permettra de limiter la vitesse à laquelle tu dépenseras ton argent durement économisé. Comme tu dépenseras moins, tu pourras voyager plus longtemps ! L’Asie du Sud Est, l’Amérique Centrale et du Sud sont des régions très prisées par les voyageurs, cela pourrait te donner quelques idées.
Limite de la stratégie – Il te faut un capital de base
Ce concept a certaines limites. Tout d’abord, il te faudra un capital de départ afin de pouvoir te rendre dans le pays dans lequel tu travailleras.
Les couts importants à prendre en compte sont :
- Un vol ou le transport jusqu’au pays choisi
- Des sous pour pouvoir survivre durant tes premières semaines sur place, avant d’avoir trouvé un travail
- De quoi s’équiper avant de partir (sac à dos, vêtements pour pouvoir travailler, etc.)
- Une assurance (optionnel mais recommandé)
- De l’argent sur ton compte en banque (certains pays demandent que tu justifies une certaine somme d’argent avant de pouvoir y entrer – ce montant varie en fonction du pays).
Si tu trouves une bonne combine, tu pourras facilement regagner ton capital de base investi pour te rendre sur place.
Limite de la stratégie – Ta nationalité
Un élément important à prendre en compte est ta nationalité. Travailler en Europe n’est pas forcément problématique si tu viens de France, Belgique ou Suisse. Ceci dit, si tu souhaites prendre un visa de type Permis Vacances-Travail, ton choix sera limité à certains pays.
Les pays disponibles pour un PVT:
– En tant que Français : l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, la Russie, le Japon, la Corée du Sud, l’Argentine, Hong-Kong, et bientôt le Brésil.
– En tant que Belge : le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Taïwan et bientôt la Corée du Sud.
– En tant que Suisse : Il y a moins de possibilités, mais le Canada et l’Australie en sont.
Note : Tu ne trouveras pas forcément des salaires plus hauts dans tous les pays mentionnés ci-dessus. Ce sont simplement les pays dans lesquels tu peux travailler tout en voyageant. Renseigne-toi sur les salaires pour les secteurs dans lesquels tu voudrais travailler.

Limite de la stratégie – Ton âge
Chaque pays et chaque visa a ses limites d’âges. De nombreux visas de type Permis Vacances-Travail (PVT) exigent que le demandeur ait entre 18 et 30 ans (parfois 18-35). Vérifie bien ce facteur avant de prendre une décision.
Une expérience enrichissante et pas que financièrement parlant
Travailler loin de chez toi n’est pas seulement intéressant pour ton portefeuille, mais aussi pour les expériences que tu vivras sur place. Si tu choisis autre chose que les boulots classiques (réceptionniste, serveur/se ou barman), tu peux, par exemple, travailler dans une station de ski, une école, à bord d’un bateau de croisière ou monter des chevaux dans un élevage.
Tu peux également tenter de trouver du travail dans un bureau, mais c’est plus difficile de trouver ce type de jobs si tu ne restes que quelques mois.
En Résumé
La bonne nouvelle, c’est que tu n’as pas besoin d’attendre d’avoir économisé tout l’argent nécessaire pour ton projet avant de partir. Plutôt que de travailler des mois avant de partir, tu peux commencer ton voyage avec un petit capital de base et continuer d’épargner une fois à l’étranger. Ce qu’il faut, c’est bien choisir le ou les pays dans lequel/lesquels tu vas travailler et dépenser tes sous. Ton objectif est d’économiser de l’argent le plus vite possible dans un pays, afin de le dépenser le plus lentement possible dans un autre.
[bctt tweet=”Tu peux commencer ton voyage avec un petit capital de base et continuer d’épargner une fois arrivé.”]
Si tu cherches plus d’informations sur ces programmes, consulte notre article qui explique chaque programme ainsi que ses avantages et ses inconvénients.
Avais tu songé à une telle idée ? Ce concept te tente-t-il ? Donne-nous ton opinion dans les commentaires ci-dessous.

Les voyages forment la jeunesse et depuis des années je pars quand cela est possible. Il serait dommage néanmoins de cesser de voyager à des âges plus avancés, ce qui signifie des compétences et une maturité à partager. Quelles sont les possibilités pour les quarantenaires et plus ?
En effet, il serait dommage d’arrêter de voyager à des âges plus avancés, car on ne cesse jamais d’apprendre ! Certains programmes gardent une limite d’âge pour les personnes plus âgées (stages, fille au pair, programmes d’échanges, community colleges), ceci dit les programmes de voyage en sac à dos, volontariat et cours de langue restent à votre portée. Vous trouverez plus d’informations à propos de ces programmes via ce lien: https://anneessabbatiques.com/2015/06/25/programmes-annee-sabbatique-a-l-etranger-conge-sabbatique/
Bonjour
Je voudrais savoir si quelqu’un sait si le pass working hollyday est passé à 35 ans en Australie.
merci
Bonjour,
Selon cet article, la loi serait passé, mais elle n’est pas encore applicable.
https://pvtistes.net/pvt-whv-australie-35-ans/
Raphael